Le collectif des enseignants non fonctionnaires de l’état (Cenfe) a fait face à la presse pour dénoncer l’injustice et/ou la négligence dont ils sont victimes. Cela à travers un sit in tenu ce vendredi. Une manière d’inviter l’Etat à supprimer définitivement le corps des décisionnaires et les faits renversés dans le corps des fonctionnaires.

Suite au report de la convocation du ministère de la fonction publique le 4 mars passé pour débattre sur leur carrière comme l’ancienneté, l’avancement et la retraite ainsi que l’élaboration d’une fiche technique pour corriger les injustices et les iniquités, les enseignants décisionnaires ont par suite procédé à un sit in pour manifester leur colère devant l’opinion publique.

A l’en croire, Amadou Camara Diène, Coordination nationale du CENFE, Il s’agit de près de 7000 enseignants dans l’enseignement qui sont malheureusement négligés sur certains points tels que la lenteur administrative, le retard des visites des corps de contrôle, le système de quotas, le retard de la formation diplômante à la Fastef, et la non-prise en compte de la date de recrutement.« Il existe un corps parmi celui de l’éducation qui subit un traitement injuste et inéquitable dû à des lenteurs administratives parfois à des textes médiévaux que l’État doit corriger. Nous ne cesserons de crier les difficultés que nous subissons car nous avons été recrutés par les mêmes concours, formés dans les même centre de formation, ventilés dans les mêmes écoles, assujettis au même résultat et font les mêmes travail donc pourquoi quand il s’agit de revendiquer leur droit nous en privé», a soutenu le coordinateur.

A cet effet, il interpelle l’État pour une meilleure prise en charge afin que ces enseignants soient au même pied d’égalité que les autres fonctionnaires et qu’ils aient surtout droit au logement.

ASTOU MALL

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